Yann De Fonk, auteur d’une incroyable série de corps d’athlètes sublimés par une lumière artificielle maîtrisée, a répondu à nos questions et nous parle de son choix du 35mm F1.4 DG HSM | Art pour réaliser ses images.
Bonjour De Fonk. C’est la tradition ici, peux-tu commencer par te présenter à nos lecteurs ? Comment es-tu arrivé à la photo ?
Bonjour, je suis un simple amoureux des arts graphiques. J’ai toujours aimé observer les graffs (à la naissance du mouvement hip hop en France) puis internet m’a permis d’accéder à une collection infinie d’images de photojournalisme (via les archives de LIFE notamment), de clichés incroyables de sports (le site d’ESPN produit quotidiennement des photos à couper le souffle), et de créations graphiques diverses et variées.
Il y a quelques années, j’ai ressenti l’envie de m’exprimer également à travers la photo. J’ai commencé par réaliser des photos de montres mécaniques, car je suis également passionné d’horlogerie. Je me suis ensuite intéressé aux paysages urbains par goût et par convenance. Il y a un peu plus de 18 mois, je me suis lancé le défi de devenir portraitiste.
Comment et pourquoi as tu fait le choix du SIGMA 35mm F1.4 DG HSM | Art ?
Je suis membre de deux forums sur les montres mécaniques et j’ai vu certains collectionneurs publier de magnifiques images réalisées par leurs soins. Les plus experts en packshot prodiguent un grand nombre de conseils techniques et rédigent des recommandations sur le matériel qu’ils ont ‘l’habitude d’utiliser.
L’un d’entre eux opérait un virage professionnel à 180° pour devenir photographe professionnel. Il nous a parlé du matériel qu’il avait acquis à cette fin et s’est montré très élogieux sur le 35mm F1.4.
Les premières images publiées n’étaient pas en relation avec l’horlogerie. Elles m’ont néanmoins touché et donné envie de m’exprimer autrement avec mon appareil photo. En moins de temps qu’il ne le faut pour le dire, je me suis procuré le Sigma 35mm
Tu travailles vraisemblablement en lumière artificielle pour cette série. Bravo pour le rendu est très cohérent entre les images qui la composent. Peux-tu nous parler un peu de ton installation ou c’est ta formule secrète ? 😉
Quand j’ai projeté de réaliser de photographier des athlètes, je voulais profiter de cette occasion pour réaliser des images inédites en termes techniques. J’ai toujours shooté en lumière naturelle et, il était temps pour moi de mettre en application les techniques basiques du strobismes (acquises au cours de diverses formations).
L’installation est très basique puisque j’utilise un flash cobra déporté . La lumière de ce dernier est modelée par un parapluie. J’attends de bénéficier de bonnes conditions météorologiques et d’une lumière crépusculaire pour déclencher.
C’est aussi simple que cela.
Comment t’es venu l’idée de travailler sur cette série de sportifs ?
A cette époque, je finalisais un reportage sur le club de football américain « Flash La Courneuve » et je ressentais l’envie de prolonger mon immersion dans l’univers du sport.
Il me fallait simplement trouver une sujet me permettant de le faire.
Le Football américain étant ouvert à tout type de morphologie, il m’est apparu évident de réaliser une série de portraits avec une grande variété d’apparences physiques plutôt que de me focaliser sur les silhouettes stéréotypées que l’on retrouve dans les calendriers.
C’est une série qui se prête parfaitement à une exposition ou un livre, est-ce qu’il y a des choses de prévues autour de ce travail ?
Il n’y a rien de prévu. La photo est avant tout un loisir que j’aime partager. Néanmoins, le temps me manque pour en faire la promotion.
J’ai plus envie de réaliser une nouvelle série avec du mouvement et des éclairages plus sophistiqués.
Merci à Yann d’avoir répondu à nos questions. Pour les plus curieux d’entre-vous qui souhaiteraient en découvrir plus sur son travail et ses différents univers, voilà quelques photos qui vous donneront sans doute envie d’en savoir encore un peu plus sur lui. Vous pouvez également le suivre sur Facebook ainsi que sur flickr.