Saisir la symphonie sauvage avec le SIGMA 500mm F5.6 DG DN OS | Sports.

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Pendant plus de dix ans, j’ai photographié l’océan, et plus particulièrement les oiseaux de mer, avec de nombreux objectifs SIGMA. Mes observations m’ont fait ressentir la fragilité de ces espèces et ma mission de photographe est de la faire ressentir aux autres. En photographiant ces oiseaux confrontés à l’énergie de l’océan, j’ai cherché à mettre en évidence cette fusion qui les lie à la mer, mais aussi et surtout leur fragilité. La population d’oiseaux marins est en forte diminution et diverses études pluridisciplinaires (océanographiques, ornithologiques et ichtyologiques) ont montré que leur déclin est lié à la mauvaise santé générale de nos océans.

Lorsque je suis allé essayer le nouveau SIGMA 500mm F5.6 DG DN OS | Sports, j’ai voulu poursuivre cette série et le mettre à l’épreuve dans les conditions difficiles du bord de mer. Sa légèreté et sa compacité m’ont surpris au premier abord et m’ont semblé parfaitement adaptées à cet usage.

Au petit matin, le vent souffle encore fort sur la pointe ouest de la Bretagne et les vagues se fracassent contre les falaises. Le chemin qui mène à un petit promontoire surplombant la mer n’est pas facile… Si l’on m’avait demandé d’imaginer le contenu de mon sac en fonction de sa légèreté, je n’aurais jamais imaginé emporter une focale de 500mm !

Alors que la lumière était encore faible, j’ai pu voir les oiseaux entrer en action. Les directions du vent et de la houle déterminent leurs trajectoires. Cette phase d’observation est très importante, car c’est à ce moment là que je détermine où je vais me placer, et que je commence à imaginer mes cadrages. Pour moi, la phase d’approche du sujet est l’un des moments les plus importants en tant que photographe animalier. De la recherche du sujet et du lieu, à l’attente de la lumière, c’est au cours de toutes ces phases, qui peuvent être très longues, que naît l’inspiration.

Une fois sur le petit promontoire, je constate que les cormorans, qui volent suffisamment bas pour éviter les embruns, passent souvent près d’un endroit où les vagues explosent. J’en vois un qui s’approche avec la bonne trajectoire. Je saisis mon appareil, vise et fais la mise au point très rapidement – l’autofocus accroche sans problème alors que je suis la trajectoire délicate de l’oiseau. Pour toute cette série de photos, mon objectif est de donner autant d’importance aux oiseaux qu’à la mer, je dois donc essayer d’avoir une profondeur de champ maximale afin de figer également les détails de l’explosion de la vague à l’arrière-plan. C’est pourquoi j’ai pris la plupart des images de cette série avec des ouvertures autour de F11 ou même F16. C’est désormais possible, car la sensibilité des capteurs de nos appareils photo a considérablement augmenté.

Pour cette série d’images, que j’ai commencée il y a plus de dix ans, deux mouvements très éphémères doivent se rencontrer : le vol d’un oiseau à la trajectoire incertaine et l’explosion d’une vague. La persévérance est essentielle pour ce type d’images. Il m’est arrivé plusieurs fois de passer des journées entières dans la tempête à attendre qu’un oiseau passe au bon moment et de ne rien photographier. Cela peut être frustrant, mais je pense qu’il est nécessaire pour un photographe de repousser ses limites.

La nature nous offre beaucoup à découvrir et à photographier, mais si l’occasion de prendre une image ne se présente pas tout de suite, il faut l’accepter. Après une décennie d’utilisation des objectifs SIGMA dans ces conditions parfois orageuses et extrêmes, je savais que je pouvais faire confiance à ce nouveau SIGMA 500mm F5.6 DG DN OS | Sports lorsqu’une vague a explosé plus fort que d’habitude et que des embruns ont été projetés contre l’objectif, ou encore pendant les nombreuses averses qui ont ponctué la journée.

Pendant plusieurs heures, j’ai photographié les vols incessants des cormorans, goélands, fulmars et fous de Bassan qui se déplaçaient avec aisance au milieu du tumulte des vagues. La légèreté de l’objectif et la précision de son autofocus permettent un suivi très facile des sujets, même à main levée. La liberté de ne pas être attaché à un trépied m’a permis de me déplacer très facilement d’un endroit à l’autre, d’un sujet à l’autre. Disposer d’un équipement léger lors de ces phases d’exploration, où l’on se déplace d’un endroit à l’autre, parfois en terrain difficile, est un réel avantage.

Le temps passe et la marée s’inverse. Les vagues changent alors de direction et je décide de quitter la pointe pour rejoindre une petite plage de galets où les pluviers aiment venir jouer avec les vagues à marée descendante. Je m’approche lentement pour ne pas les déranger et je reste à bonne distance. Je m’allonge sur les galets au niveau du sol et je commence à suivre leurs mouvements rapides. Plus la marée descend, plus ils se rapprochent du bord de la mer et des vagues. Parfois, ils s’approchent trop près et sont surpris par l’explosion soudaine d’une vague. C’est ce moment que j’étais venu capturer. Tout se passe en un instant, c’est un moment extrêmement fugace. L’oiseau se promène très vite entre les galets, puis, lorsque le bruit de la vague devient menaçant, se fige et s’envole brusquement avant l’explosion de la vague sur les rochers. Il est pratiquement impossible d’anticiper la direction dans laquelle l’oiseau va s’envoler, ce qui rend ce type d’image très difficile.

J’utilise l’autofocus en mode suivi, de sorte que la mise au point reste sur l’oiseau pendant qu’il se promène, et qu’elle soit prête lorsque l’oiseau décolle soudainement. J’ai alors remarqué qu’en plus d’être extrêmement efficace, l’autofocus d 500mm est également très silencieux. Cela en fait un atout majeur pour les photographes animaliers.

Le soir, en cette journée d’hiver, la lumière décline rapidement et je me dirige vers une grande plage où je sais qu’un spectacle extraordinaire va se dérouler : le rassemblement d’étourneaux. Des dizaines de milliers d’oiseaux se rassemblent après le coucher du soleil pour passer la nuit dans les roseaux d’un marais.

Juste après le coucher du soleil, quelques groupes d’oiseaux commencent à se rassembler dans les arbres environnants, et en quelques minutes, ils se retrouvent tous sur la plage avant un dernier vol vers les marais. Je me positionne sur la plage et tente de capter cette ambiance particulière où les silhouettes de quelques oiseaux se détachent dans de grands mouvements de vol. Malgré les conditions de très faible luminosité, je suis surpris de constater que l’autofocus conserve parfaitement ces silhouettes d’oiseaux. Ce spectacle ne dure que quelques minutes et les oiseaux, dans l’obscurité, s’envolent pour un dernier vol.

Après plusieurs jours de photographie avec le SIGMA 500mm F5.6 DG DN OS | Sports, j’ai été agréablement surpris par plusieurs choses. Tout d’abord, sa légèreté et sa compacité : cela permet une grande liberté sur le terrain et, surtout, la possibilité d’utiliser un 500mm fixe à main levée même pendant une journée entière de prise de vue. Ensuite, sa grande qualité d’image et son autofocus très silencieux sont des atouts majeurs pour les photographes animaliers. Enfin, j’aimerais mentionner sa robustesse et sa capacité, comme beaucoup d’autres objectifs SIGMA, à résister à la pluie et aux embruns, ce que j’ai vraiment mis à l’épreuve.

Guillaume BILY

Guillaume Bily, né en 1986, est un photographe animalier passionné. Il rejoint l’agence BIOS à dix-huit ans et se fait rapidement remarquer en remportant le prix BBC Wildlife Photographer of the Year en 2008. Exposant régulièrement, il a présenté « Flight » au Festival de l’Oiseau en 2013. Un voyage en solitaire en 2012 a inspiré « Towards the Dark », qui explore le crépuscule en Norvège. En 2015, « Wild Lights » a présenté son travail de capture du crépuscule et de l’aube en Scandinavie. Sa série « Ocean » a remporté le prix BBC Wildlife Photographer of the Year en 2016.

Passionné par la mer, le travail de Bily orne des galeries et des festivals prestigieux. En 2019, il a reçu le prix du paysage lors du concours GDT European Wildlife Photographer of the Year.

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Son matériel
SIGMA fp L

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