D’aussi loin que je me souvienne, le monde de l’image m’a toujours fasciné. Enfant, j’étais souvent celui qui prenait les photos lors des réunions de famille ou que l’on trouvait en train de se promener dans l’un des nombreux parcs de ma ville natale, pour capturer et immortaliser absolument tout ce qui m’entourait. Entre la nature et les fleurs, c’est un immense terrain de jeu qui m’a permis de développer ma créativité.
Du haut de mes 10 ans, avec mon petit compact numérique, je capturais le monde avec une énorme envie de m’améliorer chaque jour un peu plus. Je ne le savais pas encore, mais c’était là les premiers pas du photographe que je deviendrais plus tard. Au collège, cette passion a pris de plus en plus de place et j’ai commencé à prendre des photos d’amis qui acceptaient de jouer les modèles. C’est cette habitude qui m’a amené à me spécialiser dans la photographie de portrait. Ça a été une révélation. Je passais tout mon temps libre à prendre en photo mes amis, à traiter mes images dès que je rentrais chez moi et à les publier sur les réseaux sociaux dans la foulée pour connaître l’opinion des autres. C’est ce qui m’a permis d’acquérir rapidement les compétences et l’expérience qui me seraient utiles à l’avenir.
Quitter ma zone de confort et sauter dans le grand bain
Rejoindre Instagram a été une étape importante pour moi, car j’y ai rencontré beaucoup de monde avec qui échanger autour de cette passion. Toute la gentillesse et le soutien que j’y ai rencontrés m’ont donné confiance en mon travail et c’est ce qui m’a aidé à me projeter.
À peine sorti du lycée, je travaillais sur mes premières commandes… et de plus en plus à Paris. Pour la première fois, la photographie, ma passion, semblait pouvoir devenir un métier !
L’étape suivante consistait à intégrer une école d’audiovisuel pour suivre une voie plus académique. Malheureusement, cela n’a pas vraiment été un succès en fin de compte. Je n’étais pas très motivé à l’origine et j’avais cette « peur » de m’enfermer et qu’on me dise comment créer. Je me souviens que je l’ai vécu comme un échec.
Aller de l’avant en tant que photographe autodidacte était ce dont j’avais besoin. Aujourd’hui encore, le fait de me sentir libre d’imaginer mon shooting, de créer une mise en scène et de me libérer des règles explique en grande partie pourquoi j’ai choisi ce travail. Ma décision était prise et il était temps de me lancer à mon compte… et aujourd’hui, je suis heureux de l’avoir fait !
Découverte du SIGMA 50mm F1.4 DG DN | Art
Alors que je suis un habitué du 35mm Art, que j’utilise depuis de nombreuses années, le nouveau 50mm F1.4 DG DN | Art que SIGMA m’a permis de tester en avant-première m’a ouvert de nouveaux horizons.
Je pense que la focale un peu plus longue m’a permis d’aller chercher de nouvelles choses, un point de vue un peu plus mature et m’a aidé à découvrir de nouveaux rendus, toujours avec la qualité Art à laquelle je suis habitué. Avec son angle plus fermé, j’aime la façon dont ce 50mm me permet de mettre en valeur le sujet par rapport à l’arrière-plan avec à sa grande ouverture. C’est un énorme avantage pour mettre encore plus en avant l’expression des modèles que je photographie.
Je l’ai parfaitement adopté et c’est sûr, ce 50mm Art est un objectif qui m’accompagnera au quotidien pour mes images, qu’elles soient professionnelles ou personnelles.
J’aime mettre en valeur à la fois la douceur et la force d’un regard à travers mes photos. C’est mon style photographique et le SIGMA 50mm F1.4 DG DN | Art sera un excellent complément de mon 35mm Art pour écrire la suite de mon histoire.
Elliot Aubin
Photographe et vidéaste partagé entre Paris et Nantes, Elliot est spécialisé dans le portrait et la photographie de mode.