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À pleine ouverture : portraits signés Sahim Ahmed avec le 50mm F1.2 DG DN | Art

Dans la photographie de portrait, chaque détail a son importance. Sahim Ahmed, alias @Sam.visions, qui la pratique depuis plusieurs années le sait bien, et il a choisi pour ses nouvelles séries le Sigma 50mm F1.2 DG DN | Art, une focale qui allie une ouverture exceptionnelle à une précision remarquable. Il revient le temps d’une interview sur son usage de cette optique, et sur la manière dont la grande ouverture influence son regard et son rendu final.

Sigma France : Bonjour Sam, peux-tu te présenter pour nos lecteurs qui ne te connaitraient pas et nous parler de tes sujets de prédilection ?

Sahim Ahmed : Photographe professionnel depuis maintenant sept ans, j’ai construit mon travail autour du portrait en environnement, un style qui consiste à replacer le sujet dans son contexte, à faire dialoguer la personne avec le lieu qui l’entoure. Le décor n’est jamais un simple arrière-plan : il fait partie intégrante de la narration de mes images.

Très naturellement, cette approche m’a amené à privilégier une focale en particulier : le 35mm, le 35mm F1.4 Art de chez Sigma. Polyvalente, immersive et proche du regard humain, cette focale me permet de raconter des histoires sincères, en trouvant le juste équilibre entre le sujet et l’environnement. Que ce soit en reportage, pour du portrait ou dans des projets plus personnels, je cherche avant tout à créer des images vivantes, ancrées dans le réel, où chaque élément a son importance.

Tu es un habitué du 1.4. Qu’est-ce qui t’a le plus surpris en passant à une ouverture F1.2 sur une focale 50mm ?

Ce qui m’a le plus surpris, ce n’est pas tant le gain en lumière, même s’il est appréciable, mais surtout la manière dont le F1.2 change la relation au sujet. La profondeur de champ devient extrêmement fine, ce qui impose une intention très claire dès la prise de vue. On ne peut plus “laisser faire” l’objectif : chaque placement, chaque regard compte. C’est une ouverture qui oblige à ralentir, à être plus précis, et finalement à être encore plus connecté à la personne photographiée.

On sait que la mise au point à 1.2 peut être compliquée. Comment l’objectif se comporte sur le terrain ?

J’ai été agréablement surpris. Oui, le F1.2 demande de la rigueur, mais l’autofocus est ultra fiable et constant, même dans des conditions de lumière plus complexes. Une fois qu’on a compris comment anticiper le mouvement du sujet et qu’on adapte légèrement sa façon de shooter, ça devient très naturel. Ce n’est pas une optique “facile”, mais c’est une optique rassurante, sur laquelle on peut compter.

Comment décrirais-tu le rendu global du 50mm F1.2 par rapport aux autres optiques Sigma Art ?

On retrouve clairement la signature Sigma Art : beaucoup de piqué, un excellent micro-contraste et des couleurs très propres. Là où le 50mm F1.2 se distingue, c’est dans la douceur du rendu à pleine ouverture. L’image reste très définie, mais avec une transition des plans vraiment progressive. Le flou est plus organique, plus enveloppant, sans jamais écraser le sujet. C’est un rendu que je reconnais, mais avec une dimension supplémentaire, plus émotionnelle.

Y a-t-il un moment précis durant les portraits où tu t’es dit « ok, c’est pour ça que l’on veut du F1.2 » ?

Oui, clairement. Sur des portraits très serrés, notamment quand le regard accroche la lumière, le F1.2 permet d’isoler le sujet d’une manière presque instinctive. Le fond disparaît sans jamais devenir distrayant, et toute l’attention se concentre sur l’expression. À ce moment-là, on comprend que le F1.2 n’est pas juste un effet esthétique, mais un vrai outil de narration.

Merci Sam d’avoir pris le temps de répondre à nos questions ! Un dernier mot pour la fin ?

Pour ce projet avec Sigma, j’ai travaillé avec le 50mm F1.2 DG DN | Art, une optique qui m’a permis d’aborder le portrait différemment et de sortir de ma zone de confort. En jouant avec l’ouverture à F1.2, j’ai volontairement fait disparaître une grande partie de l’arrière-plan afin de me concentrer encore davantage sur le sujet.

Cette approche m’a permis de ressentir des émotions humaines plus intenses, plus directes, et d’explorer une autre manière de raconter mes images. Un exercice très enrichissant, qui m’a ouvert de nouvelles pistes créatives et donné envie de continuer à expérimenter. Merci Sigma pour cette nouvelle optique d’exception !

Sahim Ahmed

Sahim Ahmed construit son travail autour du portrait en situation, mêlant sujet et décor pour raconter. A l’aide de focales proches du regard humain, il cherche à capter l’authenticité du moment, où le lieu et la personne se répondent naturellement.