Après avoir utilisé pendant de nombreuses années la gamme de focales fixes à ouverture F1.4 sur ses boîtiers Reflex, le photographe lyonnais Tony Noël est passé à l’hybride et la L-Mount, en associant objectifs Art sur les boîtiers Leica SL2 et SIGMA fp. Nous l’avons rencontré le temps de faire un point d’étape quelques mois après ce changement.
Bonjour Tony, plus besoin de te présenter, c’est le troisième article que nous consacrons à ton travail sur notre blog. Rentrons tout de suite dans le vif du sujet : pourquoi as-tu choisi de passer du reflex à l’hybride ?
Pour la taille et les options qui sont indispensables aux photographes de notre génération. Shooter sans miroir c’est un gain de temps et il est difficile de faire sans la visée live view en direct quand on y a gouté. Aujourd’hui, tout va vite. Très vite. Il faut un outil prévu pour cela. Il m’arrive souvent de travailler directement des photos dans la foulée pendant un évent car tout le monde est connecté et les gens veulent des infos fraiches et en direct. Être agile et travailler avec un équipement léger et peu encombrant est devenu indispensable pour moi.
Quelles sont les focales que tu utilises le plus sur tes hybrides ?
Le 14-24mm F2.8 DG DN Art et les Focales longues (85-105-135) à ouverture F1.4 de la gamme Art. Le nouveau 45mm F2.8 DG DN Art, pour son rapport taille/performance est également un must. Je redécouvre le 24-70mm depuis peu, grâce à la nouvelle version conçue pour hybride qui est vraiment incroyable (indispensable dans tout sac photo !)
Travailles-tu
différemment avec tes boîtiers hybrides qu’au temps de tes reflexes ?
La visée à l’écran me facilite pas mal la tâche et le fait de bénéficier d’un
viseur LCD grâce à l’hybride , et le rendu en direct qui en découle, est un
confort et un gain de temps non négligeable.
En plus du SIGMA fp, tu travailles également avec un Leica SL2 équipé d’optiques SIGMA. Quel est ton retour d’expérience par rapport à l’autofocus ?
Sans parler de la qualité de construction et d’image qui n’est plus à discuter, le couple SL2/Optiques Art m’a bluffé sur le plan autofocus et la vitesse de prise de vue (20img sec).
L’AF est très efficace et la reconnaissance du visage et les modes tracking et face/body détection sont terribles.
Le seul inconvénient dans cette config, serait la relative gourmandise en énergie du SL2 mais ça me semble relativement normal compte tenu du niveau de performance atteint : avoir un boitier ultra rapide combiné avec une très haute définition de 50mpxl, ça demande forcément de la ressource !
Tu nous parlais un peu plus haut du 45mm F2.8 DG DN | Art. Tu es parti cet été en Thaïlande avec ce caillou, et uniquement ce caillou. On dit souvent que la contrainte favorise la créativité, est-ce que l’expérience a été libératrice pour toi ?
Avoir une focale fixe et un boitier qualitatif et surtout compact/ passe partout c’est agréable. On apprend à s’accommoder de cette contrainte et chercher des plans différents
Et bien sûr, désormais je ne voyage qu’avec un combo de ce type. Il n’y a pas meilleure façon pour progresser et travailler son œil.
Quels sont tes prochains projets ?
Actuellement je suis sur quelques bails du Redbull Bcone France qui se déroulent
dans ma ville (Lyon) et ses alentours.
J’adore l’art contemporain et le Street Art et je développe de plus en plus ma photo dans ce domaine artistique… de belles choses arrivent de ce côté. A suivre !
Des photos commerciales pour des marques qui préparent leurs campagnes 2021. Le couple Leica SL2 et objectifs Art est le combo parfait pour ce genre de situations où on a besoin de vitesse et de beaucoup de pixels.
J’ai également prévu de repartir en mission à l’étranger pour des reportages… j’espère pouvoir repartir bientôt malgré le contexte !
Enfin et toujours : Mise en place de de workshops et ateliers. Pourquoi pas dans des Centres Premium SIGMA (NDR : Avec Plaisir Tony !)