Bonjour Kiattikhoun ! Voilà quelques temps que nous te connaissons chez SIGMA puisque tu as commencé à travailler au 35mm F1.4 DG HSM | Art après l’avoir gagné lors d’un concours que nous avions fait avec Digit Photo. C’était il y a trois ans. Nous avons depuis collaboré ensemble, notamment sur une incroyable série de Freerun réalisée avec les objectifs lumineux Art que tu as présentée sur notre stand du Salon de la Photo l’année dernière. Mais pour nos internautes qui te découvriraient, peux-tu nous en dire un peu plus sur toi ? Comment es-tu venu à la photo ?
En toute franchise, un peu par hasard, je suis à la base DA en agence de communication et je me suis mis un peu sur un coup de tête à la photo car mon travail me lassait un peu. J’avais besoin de découvrir autres choses, d’élargir mon champs d’action
Ce 35mm, qui marque notre rencontre, justement, c’est le seul objectif que tu as pris pour ce voyage à Taiwan. Pourquoi ce choix de ne partir qu’avec un seul caillou ?
Tout d’abord pour des raisons pratiques, un caillou c’est moins contraignant en terme de poids et d’encombrement donc quitte à en prendre un autant en choisir un de qualité et polyvalent (merci le F1.4); après le 35mm c’est une question de goût, je trouve que ça se prête vraiment bien à l’exercice du reportage de rue et c’est aussi une focale que j’affectionne particulièrement. Avant de goûter aux joies des focales fixes, j’avais tendance à trop me réfugier derrière la “facilité” du zoom; recadrer et isoler en zoomant était devenu une “mauvaise habitude” qui te rend passif face à ton sujet à l’opposé la focale fixe t’oblige à être créatif et à travailler ton cadrage. Ça donne à la photo un côté beaucoup plus sauvage et instinctif beaucoup plus dans l’instant.
Est-ce qu’il n’est pas trop dur, avec une focale fixe, de réussir à isoler tes sujets dans ces environnement qu’on devine très chargés ?
Pas vraiment, la focale fixe t’oblige à adopter un angle nouveau, vraiment utiliser tout l’environnement dans son ensemble. Avec un zoom par exemple, il suffit de serrer sur le sujet pour le mettre au centre de la composition, sur une focale fixe c’est impossible donc autant se servir de cette faiblesse en utilisant la profondeur de champs, la vitesse ou d’autres paramètres. Ces environnements “chargés” peuvent aussi servir de cadre de composition. Les possibilités sont infinies.
Tu arrives d’ailleurs à mélanger ces cadres très denses à des choses beaucoup plus graphiques et minimalistes qui font respirer cette série. Bravo pour cet éditing. Quelles sont tes influences, aussi bien photo qu’artistiques ?
Je n’ai pas vraiment de nom particulier à citer. J’aime beaucoup penser mes photos comme des arrêts sur image de film, j’adore le cinéma, ses compositions et ses cadrages. Ayant aussi évolué dans l’univers graphique pendant des années, j’aime beaucoup adopter des angles rappelant le monde de l’illustration en variant autant que possible les situations et les types de prise.
Concernant Taiwan, qu’est-ce qui t’a plu dans ce pays ?
Incontestablement le rythme de vie, tout bouge tout le temps sans s’arreter. C’est aussi un lieu très fort en contradiction ou s’oppose “moderne et ancien”, on y croise dans la même rue des grattes ciels, des magasins high tech aux devantures multicolores, des temples anciens et des restaurants pittoresques, c’est assez déroutant.
… et la nourriture ! Elle prend une place importante dans ta série, c’est une passion ?
Qui n’aime pas la nourriture ? :p Blague à part, elle y prend une grande place car elle est vraiment omniprésente dans la vie Taiwanaise ! On en peut pas faire 1 mètre sans se trouver devant quelque chose qui touche de près ou de loin à la nourriture ! Pour preuve lorsque l’on demande à un Taiwanais ce dont il est le plus fier au sujet de son pays, la réponse est unanimement “la nourriture”!
Un dernier mot pour nos lecteurs ? Quels sont tes prochains projets ?
J’espère toujours plus de voyages pour réaliser des séries de ce type et aussi quelques projets plus posé et purement graphique en studio. et surtout toujours prendre autant de plaisir à capturer ce qui m’entoure.
Merci à Kiattikhoun d’avoir partagé avec nous son coup de cœur pour Taiwan ! Retrouvez toutes ses images et suivez le sur sa page Facebook pour ne rien rater de ses prochains travaux.
Toutes les informations sur les objectifs de la ligne Art SIGMA :
20mm F1.4 DG HSM | Art
24mm F1.4 DG HSM | Art
35mm F1.4 DG HSM | Art
50mm F1.4 DG HSM | Art
2 commentaires sur “Kiattikhoun Limmany – Découverte de Taiwan au 35mm F1.4 DG HSM | Art”
Très belle série !
Je viens de recevoir ce petit bijoux et je commence à me régaler. Je suis avec un Nikon D5300 car je ne suis qu’amateur mais je ne désespère pas passer au plein format un jour.
Bravo pour cette série de photos.
Philippe